L’Arlésienne

Béziers

Ici a vécu, au milieu du XIXème siècle, la biterroise Marie Cauffopé, fiancée de François Mistral, le neveu du célèbre écrivain occitan Frédéric Mistral. Découvrant l’infidélité de sa promise, François Mistral se jette du haut de sa fenêtre et se tue.
Alphonse Daudet, en tirera en 1869 «L’Arlésienne», une des nouvelles des «Lettres de mon Moulin». Il y transforme Marie Cauffopé en une énigmatique jeune femme, que l’on ne voit jamais vraiment, et qui serait venue d’Arles. Ce détail est à l’origine de l’expression «l’Arlésienne» qui désigne une personne ou une chose dont on parle tout le temps, mais qui n’apparaît pas.
Trois ans plus tard Daudet en fera une pièce de théâtre pour laquelle Georges Bizet composera une musique de scène.

Pinceau d’Or 2016 : Fresque «L’Arlésienne» de Béziers
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